Test de la Atomstack Cambrian Pro

Bonjour à toutes et à tous. On se retrouve aujourd’hui pour le test de l’imprimante 3d Atomstack Cambrian Pro. Cette fois ci ce n’est pas la marque qui nous l’a proposée, mais le site revendeur MadeTheBest, avec lequel nous sommes partenaires.

Unboxing :

On démarre cette review avec une petite vidéo d’unboxing que vous avez peut-être vu passer sur notre chaine Youtube :

Comme vous pouvez le voir, l’imprimante est très bien emballée. Assemblée à 90%, il n’y a pas de difficultés de montage particulières. La base de l’imprimante est lourde…. mais alors lourde…. ça bougera pas !

La Atomstack Cambrian Pro a la particularité de proposer 2 têtes d’impression, à monter sur le charriot de l’axe X. L’une permet l’utilisation de filament de diamètre 1.75mm, et l’autre, l’utilisation de filament de 2.85mm de diamètre. Honnêtement, c’est une option qui m’a semblée ultra intéressante ! Et c’est la raison pour laquelle j’ai voulu tester cette imprimante. De plus, Atomstack vend le fait que la tête 2.85mm permet d’imprimer du filament Super Flex (50-70A) sans soucis. Nous verrons ça par la suite.

On retrouve la deuxième tête d’impression emballé dans un petit carton, c’est très propre, très pro.
Même les outils sont emballés à la perfection ! C’est peut être le Top1 des emballages d’imprimante, juste devant l’emballage de la Qidi i-mate.

L’autopsie :

Avant même d’avoir essayé l’imprimante, j’ai voulu la démonter pour voir un peu ce qu’elle avait dans le ventre. J’avoue que le côté Full Métal m’a vraiment très très agréablement surpris. C’est vraiment costaud !

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La Lotmaxx SC-10 Shark V2 / Atomstack Cambrian Pro

Une petite photo de comparaison avec la Lotmaxx SC-10 Shark V2 qu’on a pu tester dernièrement.

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Le dessous de la bête

Sous la machine, on peut dévisser les vis du capot et accéder à la carte mère, l’alim et le moteur de l’axe Y. Le câble management est très propre, rien à redire de ce côté la.

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La carte mère et ses drivers

Une carte mère avec puce ARM 32bits sous la réf Atomstack FB5 V2.3, équipée de drivers externes TMC2225 V1.0. C’est un combo qui marche, et même qui marche très bien. Je pense que pour le moment c’est l’imprimante la moins bruyante que j’ai, et je devrais plutôt dire l’imprimante la plus silencieuse, ce serait plus juste.

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Les blocs sont nommés, E285 et E175. Vous l’aurez compris c’est pour différencier le diamètre de filament.

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Démontage de la tête E175

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Une led RGB qui permet d’éclairer le print, chaussette en silicone déjà installée, sonde de température vissée…. c’est du propre.

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Extrudeur full métal, petit PCB pour un câble management parfait. Franchement rien à redire.

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J’ai pris en photo cette pièce pour vous montrer le niveau de détails apporté sur cette imprimante. Les pièces de structure sont chanfreinées pour éviter de se blesser avec une arrête trop coupante. C’est pour ma part la première fois que je vois ça.

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L’écran tactile capacitif. Un luxe, super agréable. Encore mieux que celui de la SC-10 Shark. C’est pas ça qui va vous permettre de réaliser de beaux prints, mais c’est toujours agréable de ne pas galérer avec ses commandes. Premier petit point négatif, le bip de touche impossible à éteindre. Peut être qu’il y a déjà une mise à jour firmware ou qu’il y aura une mise à jour avec cette option.
Je trouve ça d’autant plus dommage que l’imprimante est vraiment silencieuse ! donc ce gros bip à chaque fois qu’on touche l’écran… ça tue tout.

Ce que je peux rajouter :

On retrouve d’origine des tendeurs de courroies sur X et Y, les endstops sont des boutons mécanique, mais pas à lamelles. Première fois que je vois cette option, on verra à la longue. L’imprimante dispose d’un double Z mais non synchronisé. Pas de coupleurs parce les moteurs du Z intègre directement l’axe.

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Endstop bouton et moteur axe Z

Le bed fourni c’est un verre trempé avec surface type Ultrabase. C’est pas forcement le revêtement que je préfère, donc je risque probablement de le faire évoluer à la longue. On retrouve également des nappes sur le Z et le X. C’est pas vraiment ma came, mais pourquoi pas, il faut savoir évoluer. 🙂

Le Test :

L’imprimante étant fournie avec 2 bobines de 200g (PLA 1.75mm et TPR 65A de 2.85mm), j’ai réalisé les tests avec ces matériaux. Et enfin, j’ai réalisé un print de 7jours/1kg, pour voir un peu ce qu’elle avait dans le ventre. C’est parti.

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On démarre avec le TPR 65A, parce que clairement c’est le challenge de cette imprimante. Premier print, test réalisé parfaitement, rien à dire. J’ai enchainé directe avec un deuxième fichier prévu dans la carte SD, une balle de golf :

Franchement hallucinant. Les supports se détachent crème, je suis devenu un grand fan de ce filament ! Et c’est une vrai balle rebondissante !

Après ce print, j’ai slicé des fichiers :

Atomstack fourni dans la carte SD tous les profils nécessaires pour Cura: profil Machine, ainsi que des profils matériaux. Je vous conseille grandement de les importer et de partir de cette base pour slicer. Les prints que j’ai faits sont réalisés avec les paramètres fournis par Atomstack, sans trifouille. Et c’est très très propre !

Donc pour les prints avec le bloc 285 et le filament TPR, c’est du 100% top. Rien à dire. Bravo à Atomstack.

Maintenant on va passer au test avec le bloc 175. Donc pour changer de tête c’est pas très compliqué. Il faut dévisser les 3 vis derrière la tête, et penser à déclipser la nappe avant. On installe le deuxième bloc et on remet la nappe. Pour ma part, l’accessibilité du port de la nappe n’est pas suffisante. C’est un peu galère et faut être minutieux. Faites donc attention à ce moment la, de bien prendre votre temps.

Une fois la tête changée, il ne faut pas oublier de refaire un leveling.

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Premier print de la Carte SD, parfait
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Deuxième print de la carte Sd…

Sans déconner… C’est la première fois que je vois ce modèle en print déjà slicé, et ça me fait plus c**** qu’autre chose. Si j’avais su, je ne l’aurais pas imprimé.

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Premier print slicé, sans utiliser les profils fournis

On ne s’en rend pas vraiment compte, mais il y a quelques défauts de print.

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Porte carte
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Stand de téléphone

Tous ses prints se sont bien déroulés, sans problèmes.

Il est temps de finaliser la review, et pour ça j’ai choisi (un peu comme à mon habitude) un gros print du compte ScanTheWorld sur MyMiniFactory.

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Hop c’est parti pour un print de 7 jours et quasiment 1kg de PLA.
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et la, c’est le drame…

En pleine nuit, entre le 5ème et le 6ème jour, la tête a arrêté d’extruder, mais l’imprimante a continué…. la cata.

À la recherche du problème :

Pas de nœud dans la bobine (en même temps si vous conditionnez correctement vos bobines, il n’y a pas de raison d’avoir de nœud), le filament n’était pas cassé, pas de signe de sous extrusion sur les dernières couches imprimées….que s’est il passé ?? L’imprimante ne s’était pas mise en défaut donc pas de problème de cartouche de chauffe ni de sonde…. il ne me reste plus qu’un truc : L’extrudeur.

Me voila parti pour re-démonter la tête, et trouver le problème. Arrivé à ce moment, je tombe sur ça :

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Une des vis de fixation de l’engrenage de l’axe de l’extrudeur tournait dans le vide, et l’engrenage n’était plus fixé à l’axe de l’extrudeur. CQFD. Par contre, la je suis désolé mais ça vaut un carton jaune.
Sans déconner c’est quoi ce truc, Ni fait ni à faire!. Quand tu vois une sonde de hotend vissée, tu ne t’attends pas à ce genre de problème… Alors je vais mettre ça sur “la faute à pas de chance”. Ça peut arrivé en effet, mais c’est désagréable.

Donc, problème résolue, je remonte le tout, fait un petit test + leveling, tout va bien, maintenant faut que je trouve une solution pour finaliser mon print, j’aime pas jeter! J’avais encore le STL mais impossible de me rappeler de combien je l’avais agrandi. Donc il me restait le Gcode.

J’ai réussi à faire une magouille, entre prendre le Gcode pour générer un STL, et couper le STL à la hauteur souhaité, pour finalement n’imprimer que la partie manquante. Résultat :

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Je dois avouer que je ne suis pas peu fier de ce rattrapage, et je vous ai même rédigé un petit tutoriel si jamais vous avez besoin de récupérer un fichier 3D à partir d’un GCODE : LIEN.

Conclusion :

Alors, c’est ici que je termine ce test. Cette imprimante est pour moi un Must Have, autant pour les Makers débutant que pour les makers expérimentés. La finissions est digne d’un grade indus (sans exagérer). Actuellement on la trouve sous les 300€ en stock EU, ce qui est un très bon rapport qualité prix. C’est un peu cher pour la dimension, mais l’option 1.75 ou 2.85 en directe drive vaut largement le coup.
Niveau électronique j’ai rien à redire. Le câble management est parfait d’un bout à l’autre. La carte mère équipée des TMC2225 fait son job à la perfection ! Les seuls points négatifs pour moi sont le revêtement du bed et les nappes ou je n’ai pas de certitude sur la durée, mais je suis conscient que ce sont des points totalement subjectifs. Malheureusement ce problème d’extrudeur est venu faire tache sur une copie presque parfaite.

J’espère que vous aurez apprécié de découvrir cette imprimante avec nous. Restez connecté à nos réseaux pour suivre nos prochaines aventures.

Test réalisé par Gauthier Le Rouzic pour Nozzler.

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