Test Ortur 4-V2
Ortur à fait confiance à Nozzler pour tester leur fameuse imprimante cartésienne capable d’imprimer à 150mm/s : la Ortur 4-V2
Ortur est un fabricant d’imprimantes 3D qui travail depuis 2013 pour de nombreuses sociétés réputées.
A présent, la société fournit des imprimantes 3D à rails de guidage linéaires haut de gamme, de conception robuste et abordables, sous sa propre marque “Ortur”.
Outre l’atelier de montage d’imprimantes 3D, Ortur dispose de son propre atelier de travail CNC, d’un atelier de tôlerie, d’un atelier de peinture, d’un atelier de fabrication de laque, et d’un atelier de moulage par injection.
Grâce à cette plateforme technique diversifiée, Ortur s’est donc lancé sur le marché des imprimantes 3D en prenant le parti de l’architecture sur rails de guidage linéaire, à des prix concurrentiels et une qualité indéniable, car il peuvent contrôler la majeur partie du flux de travail afin de reduire les couts de production en masse.
L’imprimante testée : la Ortur 4-V2 :
Sur le papier cette machine annonce une vélocité et une accélération 30% plus élevée que les concurrentes cartésiennes FDM standard. En gros si vous utilisez le même Gcode sur la Ortur 4 et dans une autre cartésienne vous gagnez environ 20% de temps d’impression, ce qui est assez impressionnant.
Ortur m’annonce une vitesse de print idéale à 100mm/s sans perte de qualité, mais nous verrons plus loin que j’ai poussé la machine … je vous laisserai juger par vous même de la qualité du rendu final.
Livraison, montage et description
L’imprimante est arrivée dans un carton, propre, beaucoup de protection à l’intérieur, le packaging était parfait.
Montage :
L’assemblage de la machine ne prend que quelques minutes car elle est livrée en pré-assemblée. 10-15 minutes en tout et pour tout.
Quelques photos du montages :
Caractéristiques :
On a toutes les caractéristiques classiques pour une imprimante FDM, la Ortur 4 a donc un Hotend Auto Leveling et un Z Offset, un plateau chauffant (utilisant la technique PCB : le cuivre est imprimé en serpentin directement sur le bed en aluminium puis recouvert d’une fine couche isolante), un nivellement automatique avec capteur inductif, et un double axe Z. Comme sur toutes les imprimantes récentes elle dispose aussi du fameux capteur de fin de filament astucieusement maintenu avec un système à ressorts.
Les 3 axes X, Y et Z reposent sur des doubles axes linéaires qui permettent à la fois vitesse mais aussi précision de déplacement.
Le volume d’impression quand à lui n’est pas commun, en effet le plateau est rectangulaire, la machine propose donc un volume d’impression de 260x310x305.
Quand à la partie logiciel, c’est du Marlin 2.0, complètement Open Source ce qui va plaire à plus d’un bidouilleurs. Le profil Cura est disponible sur la carte micro-SD livrée avec la machine. Tout installé sur une carte mère MCU Atmel 2560+ Driver IC A4988, le tout hyper bien ventilé, à tel point qu’on ne voit pas la motherboard sous le ventilo :
L’imprimante est alimentée en 24V, avec un câble managment absolument parfait dans des chaînes (non imprimées, chaînes range câbles de grande qualité).
L’esthétique de la machine et la finition apportée en font réellement une superbe imprimante.
La tête d’impression est compact et facilement démontable, les deux ventilateurs matières sont très efficaces et font le job. Tout est facile d’accès, il y a eu un vrai travail de recherche sur l’ensemble Tête-capteur de leveling-ventilo-hotend.
Je vous partage le tableau des spécificités techniques fourni par la marque :
Mise en route et prints :
Après le traditionnel leveling à la main au quatre coins du plateau à l’aide de vis posé sur ressorts, il s’agit de régler le z-offset avec le capteur au milieu du plateau, pour l’ensemble du leveling la notice est très bien faite et largement détaillée, impossible de louper la mise à niveau de votre plateau. Une fois le Z-offset réglé il suffit de lancer
l’auto-leveling qui mesure 25 points sur l’ensemble de la surface et le tour est joué, le capteur est d’une grande efficacité. Je n’ai pas eu à refaire le leveling depuis que je rédige ce test et qu’elle tourne H24 et le leveling se lance avant chaque print.
Vous aurez surement des”points durs” le long de vos rails de guidage, pour cela il suffit de régler les chariots à roulettes mais je vous ferez une petite vidéo sur la chaîne Youtube de Nozzler car c’est tout simplement impossible de vous l’expliquez en quelques mots. Un point important aussi, il est imperatif de graisser toutes les 100-150h de prints les rails et roulements, je fais ça avec de la graisse pénétrante en bombe Facom haute résistance qui possède une petite “paille” qu’on enfonce dans l’embout pour atteindre toute les zones à lubrifier.
Les prints réalisés :
L’ensemble des prints réalisés sur les photos qui vont suivrent ont été imprimé entre 100 et 150 mm/s, pas moins. Pour moi c’est tout simplement bluffant, pour une imprimante à plateau, un builtack de ouf, bref un must have, open source, Marlin 2.0, bref, la meilleur imprimante que j’ai eu sous la main. La seule exigence, mais elle est de taille, c’est de régler les chariots à roulettes et de lubrifier correctement les rails et bien évidemment d’augmenter légèrement la température de fusion de vos matériaux qui généralement sont préconisés pour des vitesse allant jusqu’à 60mm/s. Place au photos (la poignée bleu est en petg imprimée à 150mm/s!!!).
NB : tous les modèles sont dispo sur Thingiverse ou Cult.
Je remercie Nozzler et Ortur de m’avoir fait confiance pour ce test, je tiens à préciser que je n’ai pas eu la machine gratuitement, nous avons passé un accord de tarif. Je suis joignable en MP pour toutes questions ou demande particulière sur cette imprimante.
TEST RÉALISÉ PAR GUILLAUME MERCIER POUR NOZZLER.