Test du filament Gesso Blanc de Filoalfa

Jeune marque italienne Filoalfa m’a offert l’opportunité de tester pour Nozzler une de leurs dernières nouveautés : le filament Gesso

1 – Présentation : 

J’ai reçu ce filament avant sa mise en circulation sur leur site, nous étions peu nombreux à avoir reçu en test cette nouveauté.

Enfin un filament pensé et fait pour la mise en peinture ! oui oui vous lisez bien, il a été pensé pour être peint et faciliter le post traitement de vos impressions.

Il m’a été envoyé un échantillon de 250 g sur un bobinage en carton (apparemment le packaging a changé depuis, mais Filoalfa utilise beaucoup les bobines en carton recyclé).

Ce qu’en dit la marque : 

GESSO by FILOALFA® a été créé pour répondre aux besoins de tous les imprimeurs qui souhaitent une finition hautement OPAQUE mais surtout facilement ponçable et peinturable. En effet, l’apport important de charge minérale à l’intérieur du matériau en fait un matériau très “sec” capable d’absorber facilement les peintures.

Dans le même temps, dans l’esprit FILOALFA®, nous n’avons pas voulu renoncer à offrir un produit facile à imprimer et adapté à toutes les imprimantes tout en conservant un bon compromis également en terme de performances mécaniques.

Si vous recherchez un matériau à l’esthétique élevée, facile à imprimer et avec un effet texturé, FILOALFA® GESSO est fait pour vous.

Objectifs élevés .. et comme vous allez le voir c’est impressionnant. Les gars de chez Filoalfa ont réussi leur pari, et bien au dessus de ce à quoi je m’attendais. Il va désormais faire partie de mon top 5 des meilleurs filaments, mais je vous laisse seul juge. Pour moi le Gesso de Filoalfa va vous donner envie de faire chauffer vos bécanes, j’en suis sûr !

2 – Caractéristiques : 

Avant tout je vais vous présenter ce qu’en dit la marque sur son site internet :

+ Matte surface : surface mat, c’est tout à fait réussi, un aspect mat et rugueux au toucher, on a la sensation de toucher du plâtre en filament de 1.75, c’est surprenant.

+ Easy to print : 40 à 50° max pour le bed sinon il reste accroché et colle au bed, ne chauffez surtout pas trop votre bed, ce PLA n’en a pas besoin. Il sort à 200° sans besoin d’aller plus loin, il n’aime pas trop la ventilation donc je recommande autour de 40 à 50% maximum de ventilation matière.

+ Workable post : un post traitement réalisable de suite, on parle la du ponçage si besoin, la charge minéral du pla lui permet d’être poncé de suite, même si avec un machine bien réglé vous n’aurez quasi pas à poncer,

+ Non-toxic and odorless : sans odeur certe, pour le reste nous sommes obligé de leur faire confiance.

Pour ma part les mesures de diamètre étaient parfaites sur plusieurs points éloignés des 250g que j’avais à ma disposition. J’ai cependant eu un écart à 1.79 au tout début mais jamais mesuré par la suite :

Mon premier essai, j’avais mis mon bed à 60 comme d’habitude mais de fines couches de filaments restaient collées au bed et j’ai dû jouer de la spatule pour le nettoyer. Donc 40 à 50 grand max comme dit plus haut.

3 – Utilisation et prints :

Je vais placer les photos et les commenter en dessous, ça vous permettra de voir l’évolution de son utilisation jusqu’au résultats finaux, 

Voilà le premier print, les mesures de diamètre des photos précédentes expliquent facilement ces surextrusions. J’avoue que j’ai flippé et suis même revenu vers les potes de Nozzler … un peu interloqué et dubitatif … 

Mais chez Nozzler on persévère tout le temps, et les mesures du diamètre allant en s’améliorant, j’ai commencé à sortir des prints plus beaux les uns que les autres … on voit bien ici l’aspect plâtre (gesso en italien 😉 ), l’aspect mat et le toucher presque rugueux

Le filament s’est ensuite imprimé sans problème. J’ai affiné mes températures et la ventilation, n’ayant aucune infos au départ à ma disposition puisqu’il n’était pas encore en vente. J’y allais à tâtons …

Puis j’ai fini sur ce Wolverine qui n’a rien à envier aux impressions que je peux faire parfois avec une résine moyenne sur mon imprimante SLA. La qualité est bien là et les détails sont fins et fidèles, pour les anciens : on dirait un mako-moulage.

Alors je n’ai pas peint les prints car j’adore l’aspect platre brute du filament, ayant cassé la statue j’ai juste passé un coup de pinceau de noir acrylique que ma fille utilise pour peindre ses figurines. Cette peinture est de qualité médiocre et on voit bien la différence. L’accroche est immédiate, les lignes de prints apparaissent peu, un petit ponçage et ça serait parfait. Nul besoin d’une couche d’apprêt et encore moins de procédés de lissage genre mastic ou je ne sais qu’elle résine de lissage.

4 – Conclusion : 

Le Gesso de Filoalfa est un régal à travailler. C’est rare que je vous dise ça mais vous ne risquez rien à en prendre une bobine car ils en vendent en 250g, idéal pour essayer. Je pense que ça vaut le coup d’en avoir toujours une bobine sous la main. Si vous l’essayez n’hésitez pas à nous montrer vos prints sur la page Facebook de Nozzler 😉

Les STL, sauf Wolverine sont tous issus de la page scan the world de Myminifactory, je remercie Nozzler et Filoalfa de m’avoir fait confiance pour ce test, à bientôt et restez connectés sur nos réseaux Instagram et Télégram 

TEST RÉALISÉ PAR GUILLAUME MERCIER POUR NOZZLER.

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